Laurence Thénault, je suis mariée, j’ai 2 adorables grands enfants et je chausse du 35 et suis l’aînée d’une soeurerie de 3. Avec tout ça vous êtes bien avancés 😉
Au commencement, tout m’a été retiré, toutes mes connaissances, tout mon potentiel, toute ma confiance en la vie et en moi… bref il m’a fallu une bonne quarantaine d’années pour en retrouver une partie (quête du graal toujours en cours…). Je vous raconte …
L’école me courait après, et durant toute ma scolarité (élémentaire/collège) j’ai eu beaucoup de chance de rencontrer 2 merveilleuses enseignantes (Mme Callas CE1) qui ont compris mes difficultés dont une Mme Mutelle (CM1) qui a su orienter mes parents pour que ni eux ni moi ne baissions les bras… avec les autres ce fut une grande majorité d’échecs, d’humiliations, de rejets et de jugements, souvent devant mes camarades de classe.
Dyslexie, Dysorthographie et Dyscalculie, avec un déficit de concentration … pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un peu comme si pour faire Paris-Brest, mon cerveau partait bien de Paris, mais faisait le tour du monde à vélo en passant bien part les 5 continents avant d’arrivée à Brest… pour autant ce handicap m’a permis d’apprendre l’adaptabilité, me dépasser (même épuisée), à rechercher sans cesse des solutions.
Je vous parle de ça il y a 40 ans en arrière. Un parcours du combattant s’est ensuite engagé pour m’aider et me soutenir dans mes études, merci à mes 2 orthophonistes qui ont été d’un précieux soutien.
Comme vous pouvez vous en douter ma scolarité n’a pas été une sinécure, comme pour beaucoup de Dys, mais vous savez quoi ? Mon cerveau va très bien nous avons juste une autre façon d’apprendre, de penser et de voir le monde…
… CAP, BEP, BAC Pro, puis BTS à l’école Pigier, et là révélation … je ne suis pas nulle en fait et j’arrive même à suivre et réussir à l’école. Mes amies/s me sont fidèle et ne me jugent pas, et font toujours partie de ma vie Alexandra et Nanou je vous aime… Alléluia !
S’en sont suivi 6 années dans l’éducation nationale (Université) en Ressources Humaines pour la formation continue (une petite université au sein de la grande), des supers collègues que j’ai perdues de vue, Mado, Hélène, Béatrice, Florence, JC, Nanou, (tien encore toi 😉) … si vous lisez ceci…
En 1998 j’ai rencontré un 1er rayon de soleil, celui qui a fait de moi une maman. Il est arrivé précipitamment, 5,5 mois ça fait tôt, mais il était pressé de découvrir le monde.
Retour dans l’éducation nationale, mon travail n’étant plus le même, il a bien fallu me remplacer à l’arrache et pendant 8 mois… , et m’ennuyant fortement, retour à l’école… hop hop hop direction l’IUP et Titre d’Ingénieur Maître en poche (merci les copains pour les mégas coups de main pour le exposés, révisions et autres… et professeurs patients avec moi.. ) Reprendre ses études à 30 ans implique quelques mises à jour, (pire que windows, si si) et avec une vie de famille et un petit bout de 9 mois je vous laisse imaginer…
Diplôme en poche me voilà de retour aux Ressources Humaines dans les télécoms. Et là franchement j’ai kiffé grave ma life comme diraient les jeunes. Un milieu passionnant, des entreprises novatrices chacune dans leur domaine, et un rayonnement internationale, qui allaient du câblage à la téléphonie en passant par l’adsl. Je me suis épanouie professionnellement et ai évoluée pendant 10 ans. 10 merveilleuses années, avec des collègues en or (si je vous cite tous il y en a pour quelques heures 😉 Mes choix et la confiance de mes supérieurs et collègues ont aidé la petite fille humiliée et rejetée à prendre sa revanche, sa place… en écrivant ces mots j’ai envie de crier FUCK et bien profond Mr Gomet et Mme Longo mes adorables professeurs principaux de collège… même pas capable de faire un CAP de coiffure disaient-ils !
J’ai omis de vous dire qu’en 2003 mon second rayon de soleil est arrivé au printemps, à l’heure, enfin presque. Une jolie poupée.
Bref 9 ans passent, une entreprise passée sous un autre pavillon, une crise économique et le chômage… Une opportunité se présente à moi et bien que ne le sentant pas j’y vais quand même (ben il faut bien payer les factures et manger)… ambiance de merde, la moitié du bureau RH et paie mis à pied conservatoire la semaine de mon arrivée, départ en congés maternité d’une autre, et une direction complètement absente… beaucoup de travail, des syndicats virulent et un invité surprise c’est pointé : burn-out. Bien qu’une super supérieure soit arrivée dans le service (merci Katia) le mal était fait : 35 kg, je pleure du matin au soir, je mange 1 haricot et j’ai terminé mon repas (anorexie mental) … les 40 ans qui sonnent. Qui suis-je ? Où vais-je ? Et surtout est-ce que je dois rester ici, sur cette terre ? Ouais, je sais, le dernier questionnement fait peur voir peur, mais tel était mon état. Je cachais ce que je pouvais… un jour pas fait comme un autre, j’ai appelé une kinésiologue à 3h du matin, elle m’a rappelée à 7h30 complètement affolée à l’écoute de mon message (bien sur je n’avais aucune conscience de l’état dans lequel j’étais) et rdv le midi même (gratitude infini à elle qui est à la retraite maintenant).
Début d’une nouvelle vie. J’arrête mon contrat et pars à l’aventure. Je rencontre Dominique Augier, un coach qui m’aide à y voir plus claire et à me bouger le popo… J’avais envie de m’occuper des corps (on les maltraite tellement), mais pas de papouilles ou de massages, un truc qui fait bouger les lignes, et ouvre les consciences ! Ça sera le Shiatsu (thérapie manuelle holistique ancestrale japonaise) ! Oui mais j’ai pas 3 ou 4 ans moi ! Et là Dominique me parle d’une école, que je contacte. Je rencontre Juliette au téléphone, lui exprime mes attentes et mes expériences (je vous raconterai un autre jour) puis André Nahum. J’étais passionnée et passais tout mon temps, du dimanche au samedi à l’école, entrée le 25 juin 2011, j’en sortais, ou plutôt André m’en a sorti, la veille de Noel de la même année, avec une autorisation d’exercer depuis plus d’un mois. Cursus fait en 6 mois, examen passé et obtenu l’année suivante.
Le shiatsu c’est bien mais il me manquait un truc… plus comment dire, plus rentre dedans, plus bouge en popo, un je ne sais quoi mais un truc… et là rencontre avec un ancien de l’école d’André, Gilles Valentin qui nous offrait son savoir et ses découvertes en ouvrant une école à son tour (Coucou Gilles). Avec lui ce fut l’énergétique chinoise (sans les aiguilles) … wouaaa c’est quoi ce truc de dingue t’appuies à tel endroit et ton chagrin se vide, à tel autre et ton corps se réhydrate, ailleurs encore et le mal de dos disparait… bref 3 supers années de formation avec un joli diplôme à la clé.
Cette période fut aussi celle de belles rencontres professionnelles et de nouvelles amitiés (Agnès, Sandrine, Aude, Véro, Sandra, Denis…), d’autres formations : l’énergétique hindou, du magnétisme, de la géobiologie, les entités et lieux et plusieurs autres choses.
Après une phase d’intégration, j’ai souhaité poursuivre l’acquisition/ré acquisition de mes connaissances et dons… aujourd’hui j’ai la chance de pouvoir vous accompagner dans tous ces domaines et notamment les libérations karmiques.
J’ai la chance de travailler avec une équipe énergétique génialissime, mes super collègues « de l’étage du dessus » comme j’aime à les appeler…
Une petite explication sur les blessures karmiques :
Lorsque nous naissons dans cette vie, nous arrivons avec la programmation de nos choix.
Ah oui, vous/votre âme, avez fait des choix -vos parents, frères et sœurs, enfants (nos plus grands maîtres) amis collègues…- pour vous aider à vivre des expériences (elles aussi choisies par vos soins) et réaliser vos objectifs de vie (ce que vous avez aussi choisi) …
Dans les blessures karmiques nous retrouvons :
– le transgénérationnel, par les lignées ;
– les blessures de l’âme bien connues (abandon, humiliation, trahison, rejet, injustice),
– les blessures des relations à l’autre, à la communauté, la liberté d’être, à manifester son chemin et autre avec notre couple intérieur…
Le truc c’est que ces blessures ou difficultés, sont comme des cailloux dans votre chaussure, et vous empêche d’accéder à votre essence même et du coup à vivre pleinement votre vie.
Ce n’est pas parce que vous avez vécu des tragédies, des souffrances et autres abus, que vous ne valez rien, que vous êtes une paillasse sur laquelle on peut s’essuyer, ou que vous êtes un oublié de la vie… non ! Derrière tout ça il y a un cadeau, votre cadeau. Tout ne se règle pas en 1 ou 2 séances. Votre transformation se fait en fonction de votre rythme.
Lors de mes accompagnements qu’ils soient physique, émotionnel, énergétique ou karmique, se font dans le respect de votre ETRE dans son entièreté et de façon holistique, et la durée moyenne des séances est d’1h30 et surtout tout est personnalisé !
Voili, voilou pour aujourd’hui. A très bientôt et au plaisir de vous lire.
Laurence